jeudi 3 juillet 2014

Soixante ans passés, qu’été la télécommunication en République Démocratique du Congo ?



Soixante ans passés, qu’été la télécommunication en République Démocratique du Congo ?



                                              Les techniques de l’information et de la communication ont révolutionné le monde depuis des années. La société congolaise d’en temps, dépourvue de ces, communiquait à sa manière à distance.
Pour en savoir plus, une sexagénaire nous fixe l’esprit sur ce qu’elle a été témoin oculaire. Madame KANJINGA Huguette, une femme de soixante-trois ans (63) nous a accordé une interview.
Mme KANJINGA Huguette, une sexagénaire .
-comment vous parveniez à vous communiquer avec ceux qui restaient dans les endroits éloignés de vous ?
« Notre société ancienne connaissait une organisation aussi bien importante quand bien-même avant les actuelles technologies. Dans plusieurs coins du pays pour s’informer et communiquer de loin les gens utilisaient les moyens de communications traditionnelles tels que : le Tam-tam, le sifflet, le lokole, etc avec lesquels les sons émis subissaient une interprétation des professionnels à fin de décoder le(s) message(s) transmis pour le rendre au destinateur. »
Mme KANJINGA Huguette, une sexagénaire témoignant les pratiques anciennes de
 circulation des informations à distance.

Elle poursuit, « il y avait déjà une station de radio et les téléphones fixes à Kinshasa. Son usage n’était réservé beaucoupplus qu’aux blancs et quelques hommes politiques noirs.
La pratique des évolués été d’envoyer des lettrescontenues dans des enveloppes,un moyen considéré comme sécurisé.
Ces lettres parvenaient à la destination par le biais de la poste. Le plus fréquent un camion appelé MASSqui faisait la ronde des provinces avec des stationnements déjà connus où l’on pouvait véhiculer les lettres. Et à chaque stationnement, les gens y allait au jour d’arriver pour vérifier si l’on a un courriel». Pour terminer elle affirme que «  malgré ces pratiques archaïques, les informations circulaientsans aucune inquiétude ».


En résumé, ces pratiques évoquées ci-haut par notre interviewée affichent un problème de la vitesse de l’information qui est un atout dans la transmissiond’une information bien que ces traditionnelles pratiques continuent à exister dans certainscoins reculés du pays. Cette organisation pouvait jusqu’à ce jour, connaitre des avancées significatives dans la pratique communicationnelle propre aux congolais si ceux-ci continuaient à le prôner.