Soixante
ans passés, qu’été la télécommunication en République Démocratique du Congo ?
Les
techniques de l’information et de la communication ont révolutionné le monde
depuis des années. La société congolaise d’en temps, dépourvue de ces,
communiquait à sa manière à distance.
Pour en
savoir plus, une sexagénaire nous fixe l’esprit sur ce qu’elle a été témoin
oculaire. Madame KANJINGA Huguette, une femme de soixante-trois ans (63) nous a
accordé une interview.
Mme KANJINGA Huguette, une sexagénaire .
-comment vous
parveniez à vous communiquer avec ceux qui restaient dans les endroits éloignés
de vous ?
« Notre société ancienne
connaissait une organisation aussi bien importante quand bien-même avant les
actuelles technologies. Dans plusieurs coins du pays pour s’informer et
communiquer de loin les gens utilisaient les moyens de communications
traditionnelles tels que : le Tam-tam, le sifflet, le lokole, etc avec
lesquels les sons émis subissaient une interprétation des professionnels à fin
de décoder le(s) message(s) transmis pour le rendre au destinateur. »

Mme KANJINGA Huguette, une sexagénaire témoignant les
pratiques anciennes de
circulation des
informations à distance.
Elle poursuit,
« il y avait déjà une station de radio et les téléphones fixes à Kinshasa.
Son usage n’était réservé beaucoupplus qu’aux blancs et quelques hommes
politiques noirs.
La pratique
des évolués été d’envoyer des lettrescontenues dans des enveloppes,un
moyen considéré comme sécurisé.
Ces lettres parvenaient à la
destination par le biais de la poste. Le plus fréquent un camion appelé MASSqui
faisait la ronde des provinces avec des stationnements déjà connus où l’on
pouvait véhiculer les lettres. Et à chaque stationnement, les gens y allait au
jour d’arriver pour vérifier si l’on a un courriel». Pour terminer elle affirme
que « malgré ces pratiques archaïques, les informations circulaientsans
aucune inquiétude ».
En résumé,
ces pratiques évoquées ci-haut par notre interviewée affichent un problème de
la vitesse de l’information qui est un atout dans la transmissiond’une
information bien que ces traditionnelles pratiques continuent à exister dans
certainscoins reculés du pays. Cette organisation pouvait jusqu’à ce jour,
connaitre des avancées significatives dans la pratique communicationnelle
propre aux congolais si ceux-ci continuaient à le prôner.